Citations Henri Duvernois
Henri Duvernois, nom de plume d'Henri-Simon Schwabacher, est un écrivain, scénariste et dramaturge français, né le 4 mars 1875 à Paris, ville où il est mort le 30 janvier 1937. Wikipedia
Mettre des haines en commun, cela s'appelle souvent de l'amour.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Partager des ennemis ou des rancœurs peut souder des personnes et créer des liens forts, parfois confondus avec de l’amour.
L'argent dont on dit tant de mal, remplit tout au moins un rôle bienfaisant : celui de distraire des misères du coeur.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
L’argent peut atténuer les peines intérieures en offrant des distractions ou des consolations matérielles.
Prends ton parti de mes défauts, je m'arrangerai de tes qualités.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Accepte mes défauts comme je supporterai tes qualités ; chacun fait avec ce que l’autre est.
La jeunesse est une courte erreur, et la vieillesse un long regret.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
L’auteur souligne que les erreurs de la jeunesse passent vite, tandis que les regrets de la vieillesse durent longtemps.
La vérité ? Un coup de couteau qui peut débrider parfois une plaie, crever un abcès.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Dire la vérité peut faire mal, mais cela permet aussi de soulager une situation difficile ou tendue.
La passion, c'est l'amour des autres...
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
La passion naît du désir ou de l’intérêt que l’on porte aux autres personnes.
Le malheur ennoblit les femmes, tandis que le bonheur les rend bêtes et égoïstes. Il y a au fond d’une femme riche et aimée une béatitude imbécile.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
La souffrance rend les femmes plus dignes et profondes, alors que vivre dans le confort et l’amour les rend superficielles et moins attentives aux autres.
Le mariage, un petit jeu de satiété.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Le mariage est comparé à un jeu où l’ennui ou la routine finit par s’installer une fois qu’on est rassasié.
La Toussaint est le jour où les morts de demain vont rendre visite à ceux d'hier.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
À la Toussaint, les vivants rendent hommage aux morts, tout en se rappelant qu’ils les rejoindront un jour.
Le luxe, c'est l'art des imbéciles.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Le luxe est vu ici comme une préoccupation superficielle réservée à ceux qui manquent de profondeur ou d’intelligence.
Après tout, il faut avoir une jeunesse. L'âge où l'on se décide à être jeune importe peu...
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
On peut choisir d’être jeune à n’importe quel moment de sa vie, peu importe son âge réel.
Certains êtres balancent entre le besoin de servir et le besoin de persécuter. Il leur faut haïr comme il leur faut aimer. Ce sont des coeurs à deux compartiments, des coeurs doubles.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Certaines personnes ressentent à la fois le désir d’aider et celui de faire du mal, car leur cœur est partagé entre deux sentiments opposés.
On est sûr d'aimer quand on est jaloux, comme on est sûr de vivre quand on se fait mal.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
La jalousie prouve l’amour, tout comme la douleur montre qu’on est vivant.
Le bonheur, c'est peut-être ça : l'imagination. Quand on en manque, il ne reste que les platitudes de la vie.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Le bonheur dépend de notre capacité à rêver et à inventer, sinon la vie devient monotone et sans saveur.
Tout pourrait être mieux, mais tout pourrait être plus mal. Donc tout est bien !
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
On peut toujours imaginer pire ou mieux, alors il vaut mieux accepter la situation telle qu’elle est et s’en contenter.
Il ne faut pas avoir de préjugés quant aux riches ni refuser de se confier à eux : dès qu'on ne leur parle pas d'argent, ils savent être sentimentaux comme les autres.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Les personnes riches peuvent montrer des sentiments authentiques si on ne réduit pas leur identité à leur fortune.
Ma femme ? Je ne saurais mieux la comparer qu'à une invention française. C'est moi qui l'ai trouvée... et ce sont les autres qui en profitent !
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Il exprime avec humour qu’il a découvert sa femme, mais que ce sont d’autres hommes qui en tirent les bénéfices.
Les plaisirs sont faits pour les gens qui ne s'amusent pas.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Les plaisirs existent surtout pour ceux qui s’ennuient ou cherchent à combler un vide dans leur vie.
Celui qui connaît les femmes, ne connaît pas leur âme ; il ne connaît même pas leur corps ; il ne connaît que leurs nerfs.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
L'auteur souligne que les femmes sont souvent réduites à leurs émotions et réactions nerveuses, sans qu’on cherche à comprendre leur véritable personnalité ou leur profondeur.
Le coeur des hommes est une bibliothèque où s'alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Chaque personne porte en elle une multitude d'émotions et d'expériences variées, parfois contradictoires, qui composent toute la richesse de sa vie intérieure.
Les roses ne sont pas à plaindre... Au moins, elles ne savent pas, elles, qu'elles se faneront.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Les roses vivent sans conscience de leur fragilité, contrairement aux humains qui savent qu’ils vieilliront et mourront.
Et dire que les vieux arbres sont si beaux ! Hélas, on n'est pas de bois.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Les arbres vieillissent en gardant leur beauté, alors que les humains, faits de chair, subissent les effets du temps.
On prend un amant comme un miroir, non pour le regarder, mais pour s'y regarder.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Aimer quelqu’un sert souvent à mieux se voir soi-même, à travers le regard et l’amour de l’autre.
Mais on a beau pleurer très sincèrement, il y a toujours un moment où il faut remettre de la poudre.
– Henri Duvernois, Écrivain et Scénariste
Interprétation :
Après avoir exprimé sa tristesse, il faut reprendre une apparence normale et continuer sa vie.
